Un pourcentage de 65,4% des femmes de la région de l'Oriental ont subi au moins un acte de violence durant leur vie, indique une note de la direction régionale du Haut-commissariat au plan (HCP).
Cependant, en comparaison avec le taux national, les femmes de la région sont plus épargnées de la violence par rapport à leurs homologues dans d’autres régions, le taux de prévalence de la violence à l’échelle nationale s’élevant à 82,6%, selon les données de ce document tiré de l’Enquête nationale sur la violence à l’encontre des femmes et des hommes de 2019.
Formes de violence
La forme de violence la plus fréquente durant la période de référence est la violence psychologique avec un taux de 26% suivie de la violence électronique avec 11,1% et de la violence physique avec 8,7%. La violence économique occupe le quatrième rang enregistrant un taux de 8,6% suivie de la violence sexuelle avec 4%.
La violence liée à l’application de la loi ne concerne que les femmes ayant des enfants d’une ex-union conjugale.
Contextes de prévalence de la violence
Les résultats de l’enquête montrent que le contexte conjugal l’emporte sur les autres contextes en termes de prévalence de la violence à l’égard des femmes avec un taux de 26,7%.
Selon le milieu de résidence, les femmes citadines sont plus exposées à la violence dans le contexte conjugal (27,8%) que les femmes rurales (23,9%).
Formes de la violence en rapport avec le contexte
Les résultats de l’enquête ont révélé que le contexte conjugal connait toutes les formes de violence et affiche également les taux de prévalence les plus élevés en comparaison avec les autres contextes. Aussi, faut-il signaler que la violence psychologique perpétrée par le partenaire dans le contexte conjugal prédomine avec un taux de 23,7%.