Parmi les 43,8% des chefs de ménages
réfugiés actifs occupés, 87,1% ont cessé d’exercer leur emploi pendant le
confinement, 5,7% contre une indemnité et 81,4% sans aucune indemnité. La
cessation d’activité concerne 78,5% des Yéménites, 86,4% des Syriens, 89,4% des
Centrafricains et 94,8% des Ivoiriens.
Parmi les réfugiés ayant perdu leur
emploi suite au confinement, 6,1% ont reçu une aide de la part de l’employeur
ou de l’Etat. La moitié des aides reçues (49,3%) provient des employeurs, sous
forme de salaires ou de congés payés et 29,6% de l’Etat, notamment,à travers le
programme d’aide aux salariés formels inscrits à la CNSS.